21 à 30

 
 21. The Animals - House Of The Rising Sun
1964 (Bill. 1, CHOM 38, RS 122, TOP 3000 62, Bill. 5000 1645, DD 64, KZOK 94, Keyb. 60, Voc. 176)

Leur plus grand succès, reconnu pour le jeu d'orgue d'Alan Price et la voix d'Eric Burdon.

Origine

Comme pour beaucoup de ballades folk, l'identité de l'auteur de The House of the Rising Sun, appelée aussi Rising Sun Blues, est incertaine. Le chanteur Folk Alan Lomax, auteur en 1941 du songbook Our Singing Country, a écrit que la mélodie fut prise d'une ballade traditionnelle anglaise et les paroles écrites par un couple venant du Kentucky nommés Georgia Turner et Bert Martin. D'autres disciples ont proposé différentes explications, mais celle de Lomax reste généralement considérée comme la plus plausible.

Au début du XXe siècle, l'expression Rising Sun peut avoir été employée comme euphémisme pour un bordel ou maison de prostitution, et on ne sait pas si cette « maison » décrite dans les paroles est fictive ou non.

Le plus vieil enregistrement connu est celui de Tom Clarence Ashley et Gwen Foster, réalisé en 1934. Celle de Texas Alexander intiulée The Risin' Sun, qui fut enregistrée en 1928, est souvent proposée comme le premier enregistrement, mais c'est une chanson totalement différente. Ashley disait qu'il l'avait appris de son grand-père, Enoch Ashley.

Les artistes comme Bob Dylan, Dolly Parton, Tracy Chapman, Joan Baez, Gregory Isaacs, Brenda Wootton ou encore Bachman-Turner Overdrive l'ont aussi interprétée. House of the Rising Sun redevint populaire grâce au groupe rock d'Eric Burdon, The Animals. La version des Animals est un avertissement au sujet du démon de la boisson et du jeu, considérant que le sujet de la chanson était à l'origine les bordels.

Le texte des chanteurs est variable. Récemment, les interprétations sont plutôt faites par des femmes avec le point de vue d'une femme, une femme qui a suivi un alcoolique ou un joueur jusqu'à La Nouvelle-Orléans et est devenue une prostituée, dans la "maison du soleil levant" (the House of the Rising Sun), comme dans la version de Nina Simone. La version de The Animals est chantée avec un point de vue masculin, prévenant des méfaits de l'alcool et du jeu, la chanson a également été interprétée par Johnny Hallyday (intitulée "Le pénitencier").



 22. The Police - Every Breath You Take 1983 (Bill. 1, CHOM 33, RS 84, Top 3000 50, Bill. 5000 43, DD 92, KZOK 159, RB 119, Voc. 181)

Une chanson écrite par Sting, apparaissant sur l'album Synchronicity. Le simple a été un des plus gros succès de 1983 et reste la chanson la plus connue du groupe.

Origine et composition

Originalement sensé être à propos des anges, du gouvernement et des parents, la piste en fait a été écrite pendant l'effondrement du mariage de Sting avec Frances Tomelty; les paroles sont les mots d'un sinistre, contrôlant personnage qui regarde "every breath you take / every move you make".

Cependant, ce fait est souvent oublié ou ignoré, et la chanson est souvent prise pour une chanson d'amour. Il y a quelques hypothèses à propos de la chanson, celle-ci aurait le thème de la jalousie.

La chanson est joué par la contrebasse de Sting, la guitare électrique d'Andy Summers, la batterie de Stewart Copeland, un groupe de 4 violonistes et un pianiste.

Live à Montréal en 1983



 23. The Rolling Stones - Jumpin' Jack Flash 1968 (Bill. 3, CHOM 21, RS 124, Top 3000 40, Bill. 5000 2169, DD 103, KZOK 123, RA 80, GR 28, Bass 167)

Sortie en simple en 1968, appelée "supernatural Delta blues by way of Swinging London" par le magazine Rolling Stone, c'est le retour du groupe à ses racines de blues d'origine, après le psychédélisme de leurs albums précédents, Between the Buttons et Their Satanic Majesties Request.Une des chansons du groupes des plus reconnaisables et populaires.

Inspiration et enregistrement

Écrite par Mick Jagger et Keith Richards, l'enregistrement de "Jumpin' Jack Flash" durant les sessions de Beggars Banquet en 1968 (cependant, elle n'apparaîtra pas sur l'album.) Concernat le son distinct de la chanson, Richards a dit:
“     I used a Gibson Hummingbird acoustic tuned to open D, six string. Open D or open E, which is the same thing - same intervals - but it would be slackened down some for D. Then there was a capo on it, to get that really tight sound. And there was another guitar over the top of that, but tuned to Nashville tuning. I learned that from somebody in George Jones' band in San Antonio in 1964. The high-strung guitar was an acoustic, too. Both acoustics were put through a Philips cassette recorder. Just jam the mic right in the guitar and play it back through an extension speaker.”

Richards a dit que lui et Jagger ont écrit les paroles restant è la résidence de campagne de Richards, quand ils furent réveillé un matin par le bruit du jardinier Jack Dyer, passant par la fenêtre. Quand Jagger demanda quel bruit étais-ce, Richards a répondu: "Oh, that's Jack - that's jumpin' Jack." Le reste des paroles viennent de là.

Les Rolling Stones ont joué "Jumpin' Jack Flash" dans toutes les tournées depuis sa sortie; il s'agit de la chanson la plus joué en tournée pour eux. L'intro est habituellement pas joué en concert; la chanson débute par le riff principal.

Live à Rio, quelle énergie ce groupe dégage en concert (même à 60 ans et plus!!). That's what rock'n'roll is all about.



 24. Cream - Sunshine Of Your Love 1967 (Bill. 5, CHOM 52, RS 65, Top 3000 458, Bill. 5000 2326, DD 46, KZOK 185, GR 3, GS 114, Bass 118)

Le premier super groupe Ginger Baker, Jack Bruce et Eric Clapton, tiré de Disraeli Gears, vraiment cette pièce donne le ton au hard-rock.

Sunshine Of Your Love est le titre le plus célèbre de Cream. Son riff, basé sur l’unisson des parties d'Eric Clapton et de Jack Bruce, ne doit pas faire oublier une partie de batterie particulièrement originale de Ginger Baker. Bruce et Clapton se partagent le chant : ce dernier répondant à l’autre, mis à part les parties où leurs voix se mélangent. Elle est produite comme tout l'album Disraeli Gears par Felix Pappalardi qui deviendra un membre fondateur de Mountain. Jimi Hendrix a repris ce classique de Cream à de nombreuses reprises en concert.



 25. Elvis Presley - Jailhouse Rock 1957 (Bill. 1, CHOM 19, RS 67, Top 3000 203, Bill. 5000 46, DD 6, RA 93, Voc. 5)

Composé par Leiber & Stoller, le titre d'un de son troisième film est l'archétype du film violent. Elvis y joue un employé qui aime chanter. Mais, suite à une bagarre, il tue un gars et est envoyé en prison. Là, il se met à chanter et devient la coqueluche de ses co-détenus. Libéré, il devient une vedette avant de connaître les affres de la célébrité. Le film s'appelle Jailhouse Rock, également le titre de son dernier succès. Jailhouse Rock manque de profondeur, et montre un personnage superficiel, mais remporte un succès retentissant auprès des jeunes.

Live au Elvis 68 Comeback



 26. Steppenwolf - Born To Be Wild 1968 (Bill. 2, CHOM 39, RS 129, Top 3000 204, Top 5000 2094, DD 59, KZOK 127, RA 8, GR 182)

La chanson qui a propulsé la carrière de Steppenwolf. Également la première fois qu'on entend le mot Heavy Metal. Le groupe devient immensément connu quand leur troisième simple, "Born to Be Wild" ainsi qu'une autre de leurs chansons, "The Pusher", furent utilisés dans le film Easy Rider. "Born to be Wild" est devenu un grand classique rock de la rébellion et c'est toujours l'hymne des motards.



 27. Lynyrd Skynyrd - Free Bird 1973 (Bill. 19, CHOM 156, RS 191, Top 3000 259, DD 20, KZOK 28, RA 32, GS 4, RB 39, SR 1)

Une chanson écrite par Allen Collins et Ronnie Van Zant et fut enregistrée en avril 1973 et publié dans l'album (pronounced 'lĕh-'nérd 'skin-'nérd).

Popularité

Très vite devenue célèbre, elle est dans la culture américaine un fort symbole musical. Il est ainsi de rigueur d'entendre à la fin d'un concert les mots Free Bird! clamés par le public. Cela peut s'expliquer par le fait que le groupe Lynyrd Skynyrd finissait justement souvent ses concerts par cette chanson, et attendait parfois le second rappel pour la jouer, attendant que le public la réclame. C'est aussi une blague ou un hommage classique de toute fin de concert.

Anecdotes

À chaque fois que cette chanson était jouée en concert, Ronnie Van Zant, le leader du groupe Lynyrd Skynyrd, dédicaçait cette chanson à Duane Allman et Berry Oakley, membres décédés du groupe Allman Brothers pour qui il avait une grande fascination. Duane Allman était un grand ami du chanteur Ronnie Van Zant. À chaque concert, il ajoute : « C’est un oiseau libre désormais… ». Free Bird est devenu l'hymne de tous les motards, tordus et des tatoués en tout genre.

Cette chanson est accueillie de différentes manières selon les pays. En Angleterre, les fans chargent la scène.

Un jour, ou plutôt un soir, à Little Rock, un homme a bondi dénudé sur la scène, sans que Ronnie Van Zant perde son calme.

À noter que Free Bird est incluse dans le film Forrest Gump, dans le film The Devil's Rejects de Rob Zombie ainsi que dans le jeu GTA : San Andreas sur la radio K-DST, dans le jeu de karaoké Singstar. On peut aussi entendre le solo de Free Bird, joué par John Petrucci au milieu du morceau Take The Time sur l'album live Once in a Livetime de Dream Theater.

Un jour, Kathy Jones, depuis 1970 la femme de Allen Collins, guitariste du groupe, lui dit : « If I leave here tommorow, would you still remember me ? » (« Si je m'en allais demain, est-ce que tu te souviendrais encore de moi ? »). Allen écrivit alors cette phrase, qui deviendra plus tard l'introduction de Free Bird. Kathy décèdera enceinte au début des années 1980, plongeant Allen dans une terrible affliction, ce qui provoquera la fin du Rossington-Collins Band.

Sur la pochette de l'album (pronounced 'lĕh-'nérd 'skin-'nérd), le titre est orthographié Freebird, corrigé par la suite sur les compilations, ce qui n'empêche pas les nostalgiques d'utiliser encore de temps en temps cette orthographe.

Freebird est l'archétype et le précurseur de nombreux morceaux sudistes commençant en ballade et se terminant en cavalcade endiablée de guitares. Parmi les morceaux que cette forme musicale a inspirés, chaque groupe désirant avoir « son » Freebird, citons parmi les plus connus : Green grass ans high tides des Outlaws, Highway song de Blackfoot, Lonesome guitar de Doc Holiday, Fall of the peacemakers de Molly Hatchet et Guessing game de Point Blank.


Live à Oakland en 1977



 28. Procol Harum - A Whiter Shade Of Pale 1967 (Bill. 5, CHOM 107, RS 57, Top 3000 120, Bill. 5000 2229, DD 49, KZOK 387, Keyb. 19)

Avec son ton qui vous hante et la saveur de Bach (produit par Matthew Fisher à l'orgue Hammond), chanté par Gary Brooker, et des paroles de Keith Reid, "A Whiter Shade of Pale" a atteint le no.1 dans plusieurs pays à sa sortie en 1967.

Depuis elle est devenu un classique du rock. En 2004, l' ''United Kingdom performing rights group Phonographic Performance Limited'' ont cité la chanson comme étant la plus joué par les diffuseurs anglais pour les 70 dernieres années.  Plus de 800 versions par d'autres artistes sont connu à ce jour.

Il y a 2 versions de "Pale." Une étant un enregistrement de (5:51) une version alternative qui existe en stéréo. La version plus connu sortie en simple est un peu plus courte.

Enregistrement

La chanson a été enregistrer aux Olympic Studios, avec Gary Brooker è la voix et au piano, Matthew Fisher sur l'orgue Hammond M-102, David Knights à la basse, et Ray Royer à la guitare. La batterie vient du batteur de session Bill Eyden. Quelques jours plus tard, la batterie fut remplacé par le nouveau batteur du groupe, Bobby Harrison. Cette version, bien, que considéré inférieur, étant enregistré en mono a été choisi comme celle qui sortira.

Le producteur du disque est Denny Cordell et Keith Grant est l'ingénieur de son.

Ressemblance è l'oeuvre de J.S. Bach

La ligne d'orgue Hammond  a été inspiré par
"Sleepers Awake" et "Air on a G String" de Johann Sebastian Bach's, mais contrairement à la croyance populaire, la chanson n'est pas une copie direct de l'oeuvre de Bach.



 29. U2 - With Or Without You 1987 (Bill. 1, CHOM 20, RS 131, Top 3000 312, Bill. 5000 1195, DD 74, KZOK 66, RB 100, Voc. 169)

Le simple principal from de l'album The Joshua Tree. Elle a ensuite été reconnu comme étant une des chansons du groupe la plus populaire. Sortie en simple en marsh 1987, elle est devenu leur premier #1 aux États-Unis, restant 3 semaines au sommet.

"With or Without You" est considéré comme étant leur chanson la plus émotionnelle. Selon Bono, elle fut beaucoup influencé par l'album de  Scott Walker Climate of Hunter.

Live du vidéo Rattle And Hum



 30. The Rolling Stones - Gimme Shelter 1969 (CHOM 68, RS 38, Top 3000 127, DD 126, KZOK 44, Voc. 62)

La chanson apparait en premier en ouverture sur l'album Let It Bleed.

Inspiration et enregistrement

Écrite par Mick Jagger et Keith Richards, "Gimme Shelter" est créé des efforts combinés du chanteur et du guitariste. Richards travaillait sur l'ouverture de la chanson à Londres, pendant que Jagger travaillait sur le film Performance. Elle débute par une intro de guitare rhythmique de Richards, suivi de la partie vocale de  Jagger. À propos de l'enregistrement de l'album, Jagger disait en 1995 interviewé par le magazine Rolling Stone, "Well, it's a very rough, very violent era. The Vietnam War. Violence on the screens, pillage and burning. And Vietnam was not war as we knew it in the conventional sense..." Sur le chanson elle même il conclut, "That's a kind of end-of-the-world song, really. It's apocalypse; the whole record's like that."

Les paroles de la chanson disent de chercher l'abri d'un orage violent, peignant une image de dévastation et d'apocalypse social, en même temps qu'elle parle du pouvoir de l'amour:
“     Oh, a storm is threat'ning, My very life today; If I don't get some shelter, Oh yeah, I'm gonna fade away     ”
“     War, children, it's just a shot away, It's just a shot away; War, children, it's just a shot away, It's just a shot away     ”

Un vocal beaucoup plus puissant sur la deuxième piste est chanté par Merry Clayton. De son inclusion, Jagger a dit en 2003 dans le livre According to... The Rolling Stones: "The use of the female voice was the producer's idea. It would be one of those moments along the lines of 'I hear a girl on this track - get one on the phone.' " Clayton donne une performance solo, et une partie de la chanson la plus mémorable, après un solo par Richards, elle chante répétitivement "Rape, murder; It's just a shot away, It's just a shot away," et finalement crie la finale apocalyptique. Elle et Jagger termine la chanson avec la ligne, "Love, sister, it's just a kiss away." Aujourd'hui, il s'agit de la meilleur contribution d'une femme à une chanson des Rolling Stones.

L'enregistrement de la chanson a eu lieu au London's Olympic Sound Studios en février et mars 1969. La partie de Clayton  a été prise au Los Angeles' Sunset Sound & Elektra Studios en octobre et novembre de la même année. Nicky Hopkins joue du piano et le producteur des Stones, Jimmy Miller est à la  percussion. Charlie Watts à la batterie et Bill Wyman à la basse. Jagger joue de l'harmonica et chante du ''back-up vocals'' avec Richards et Clayton. Le guitariste Brian Jones est absent de ces sessions.

Voici une version live avec Lisa Fisher.



 31 à 40
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